La fonction RH doit être de plus en plus productive. Sollicitée par la direction générale, elle doit diminuer les coûts tout en ayant une politique efficace et de qualité. De plus en plus, elle fait appel à des prestataires pour améliorer ses process.
Les enjeux de la fonction RH sont de plus en plus stratégiques : les DRH doivent assurer la performance des entreprises et donc assurer à la direction générale un retour sur investissement des politiques mises en œuvre. Ces dernières années, la fonction s’est complexifiée et sa mutation s’accompagne d’une productivité accrue.
L’externalisation apparaît donc souvent comme « la » solution pour accroître la performance en optimisant, sécurisant et professionnalisant la fonction. Faire appel à des solutions extérieures leur permet en effet de diminuer les coûts et d’améliorer la qualité du service. Par ailleurs, la mise en place de méthodes standardisées permet d’unifier les processus. Les entreprises qui possèdent notamment une implantation internationale y voient là un bon moyen d’harmoniser leur process tout en s’adaptant à des particularismes locaux. Une enquête de Demos Outsourcing à l’automne 2010, réalisée auprès de professionnels de la fonction d’entreprises de plus de 150 salariés, montre que, parmi les entreprises qui externalisent ou souhaitent le faire, 61 % le font pour la paie, 44 % pour la formation et 42 % pour le recrutement.
Des processus clarifiés
Il ne faut pas oublier cependant que l’externalisation de certaines activités est un choix stratégique qui permet au DRH de se recentrer sur son cœur de métier : l’accompagnement de l’évolution des métiers. Elle ne doit concerner que des activités à faible valeur ajoutée et ne sera réussie que si la politique RH est claire, partagée par les collaborateurs, et que si l’ensemble des processus est clarifié. L’externalisation peut être partielle ou sélective. C’est au DRH de faire ses choix en fonction de sa propre stratégie.
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