BVA publie les résultats d’une nouvelle étude conduite pour Salesforce consacrée au regard que posent les Français sur leur formation et leur employabilité :
Constitue-t-elle un bagage suffisamment solide pour parer aux grands changements numériques qui secouent le monde de l’entreprise ? Font-ils confiance aux possibilités qu’offre la formation continue ? Se sentent-ils égaux face à cette dernière (accès, informations, …) ? L’accompagnement opéré par l’entreprise et l’Etat est-il considéré comme suffisant ? Le numérique est-il vu comme une menace ou une opportunité ?
D’après les résultats de cette étude, les salariés français sont particulièrement soucieux de leur capacité à séduire des employeurs. Ainsi, quand 50 % des Français souhaiteraient changer d’entreprise, 48% de travail et 46 % de secteur d’activité, 28 % d’entre eux considèrent leur formation initiale comme obsolète. La formation continue et le rôle de l’entreprise en la matière prennent alors tout leur sens.
La plupart des employés (64 %) déplorent malheureusement un manque de soutien pour faire face aux nouveaux changements survenant dans le monde. Compte tenu de cette réalité et sous l’impulsion des administrations publiques, un effort important est désormais dédié à la formation professionnelle, et ce pour le mieux pour la moitié des salariés : 51 % des répondants pensent que ces mesures les aideront à accéder à des cours adaptés aux enjeux qu’ils sont susceptibles d’avoir à relever à l’avenir.
Pour aller plus loin, vous trouverez ici le lien vers l’étude complète ainsi que la liste des grands apprentissages ci-dessous :
Des salariés prêts à changer mais qui s’interrogent sur les possibilités de reconversion professionnelle en France
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La moitié des salariés français souhaiteraient changer d’entreprise (50%), de métier (48%) ou de secteur d’activité (46%)
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Mais ils sont relativement sceptiques sur les possibilités de reconversion professionnelle en France : 89% pensent que c’est difficile, voire très difficile de le faire après 45 ans et ils sont même 41% à estimer que c’est difficile même avant 45 ans.
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Les membres de notre communauté POP évoquent ainsi un pays où « on donne peu sa chance aux novices » et où on est avant tout reconnu pour « ce qu’on sait faire, pas sur ce qu’on peut faire »
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Certains salariés ont par ailleurs le sentiment qu’il est difficile dans leur région d’accéder à des formations de qualité (55%), de se constituer un réseau professionnel (60%), de créer son entreprise (68%) ou de se reconvertir professionnellement (69%), notamment quand on n’habite pas en Ile-de-France
La formation professionnelle : un pré-requis indispensable dans le monde d’aujourd’hui, qui suscite la motivation d’une large majorité de salariés
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La formation initiale ne suffit plus aujourd’hui selon les salariés : 21% estiment qu’elle ne leur a jamais été utile et 28% qu’elle ne leur est plus vraiment utile actuellement.
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Quand on évoque le fait de se former tout au long de sa carrière, les salariés se montrent avant tout motivés (62%) et curieux (54%). Peu sont ceux qui se disent sceptiques (19%) ou s’avouent découragés (10%)
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D’ailleurs, une proportion non négligeable de salariés affirme avoir déjà suivi une formation longue (43%) voire diplômante (32%), effectué un bilan de compétences (30%) ou suivi une formation sur internet (24%).
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Enfin, le numérique apparaît avant tout comme une opportunité aux salariés (48%), bien davantage qu’une menace (11%)
Même s’ils sont relativement confiants sur leur capacité à rebondir, les salariés se sentent seuls et insuffisamment accompagnés par leur entreprise pour se former
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La majorité des salariés se sentent seuls face aux évolutions du monde du travail (64%), même s’ils sont relativement confiants sur leur capacité à rebondir (64%).
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Face à ces évolutions, les salariés disent compter avant tout sur eux-mêmes (75%), puis sur leur réseau personnel (39%) ou professionnel (26%), et ensuite seulement sur leur entreprise (25%)
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Globalement, ils considèrent que leur entreprise n’est pas suffisamment impliquée dans le domaine de la formation professionnelle, notamment ce qui concerne la transmission de savoirs en interne (57%), l’information des salariés sur ce sujet (64%) et la possibilité de leur permettre d’accéder à des formations en ligne (66%) ou externes (67%)
La réforme de la formation professionnelle : une réforme encore mal connue et des bénéfices flous pour la moitié des salariés
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La notoriété du projet de réforme est assez faible : une courte majorité de salariés en a entendu parler (54%) mais seuls 14% savent précisément de quoi il s’agit
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Quant aux éventuels bénéfices, les salariés se montrent partagés : 51% pensent que cela leur permettra d’accéder plus facilement à des formations pour faire face aux nouveaux enjeux du monde du travail, 48% sont de l’avis inverse